Conte de Noël

Vous allez écrire un conte de Noël. Votre conte doit inclure les mots suivants :

Père Noël, sapin, neige, cadeaux , famille, lumières, faim, soleil , chien.

Comme dans tous les contes, n’oubliez pas de sélectionner le héros/l’héroïne du conte, le décor où le conte a lieu, une ou des épreuves qu’il va devoir traverser, les rencontres qu’il fera, la récompense qu’il aura à la fin de l’histoire. Ne vous affolez pas. Le conte  ne doit pas être long, mais cohérent.

Voilà une petite lecture pour vous mettre en ambiance et pour vous guider :

La petite fille aux allumettes

Il faisait effroyablement froid; il neigeait depuis le matin; il faisait déjà sombre; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait dans la rue: elle n'avait rien sur la tête, elle était pieds nus. Lorsqu'elle était sortie de chez elle le matin, elle avait eu de vieilles pantoufles beaucoup trop grandes pour elle. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle eut à se sauver devant une file de voitures; les voitures passées, elle chercha après ses chaussures; un méchant gamin s'enfuyait emportant en riant l'une des pantoufles; l'autre avait été entièrement écrasée.
Voilà la malheureuse enfant n'ayant plus rien pour abriter ses pauvres petits pieds. Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes: elle en tenait à la main un paquet. Mais, ce jour, la veille du nouvel an, tout le monde était affairé; par cet affreux temps, personne ne s'arrêtait pour considérer l'air suppliant de la petite qui faisait pitié. La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu un seul paquet d'allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue.
Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure blonde. De toutes les fenêtres brillaient des lumières: de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur, celle de l'oie, qu'on rôtissait pour le festin du soir: c'était la Saint-Sylvestre. Cela, oui, cela lui faisait arrêter ses pas errants.
Enfin, après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperçoit une encoignure entre deux maisons, dont l'une dépassait un peu l'autre. Harassée, elle s'y assied et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds: mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose rentrer chez elle. Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.
L'enfant avait ses petites menottes toutes transies. «Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts? » C'est ce qu'elle fit. Quelle flamme merveilleuse c'était! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, décoré d'ornements en cuivre. La petite allait étendre ses pieds pour les réchauffer, lorsque la petite flamme s'éteignit brusquement: le poêle disparut, et l'enfant restait là, tenant en main un petit morceau de bois à moitié brûlé.

Elle frotta une seconde allumette: la lueur se projetait sur la muraille qui devint transparente. Derrière, la table était mise: elle était couverte d'une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine. Au milieu, s'étalait une magnifique oie rôtie, entourée de compote de pommes: et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et une fourchette fixés dans sa poitrine, vient se présenter devant la pauvre petite. Et puis plus rien: la flamme s'éteint.
L'enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d'un arbre de Noël, splendide. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs: de tous côtés, pendait une foule de merveilles. La petite étendit la main pour saisir la moins belle: l'allumette s'éteint. L'arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles: il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une trainée de feu.
«Voilà quelqu'un qui va mourir » se dit la petite. Sa vieille grand-mère, le seul être qui l'avait aimée et chérie, et qui était morte il n'y avait pas longtemps, lui avait dit que lorsqu'on voit une étoile qui file, d'un autre côté une âme monte vers le paradis. Elle frotta encore une allumette: une grande clarté se répandit et, devant l'enfant, se tenait la vieille grand-mère.
- Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh! tu vas me quitter quand l'allumette sera éteinte: tu t'évanouiras comme le poêle si chaud, le superbe rôti d'oie, le splendide arbre de Noël. Reste, je te prie, ou emporte-moi.
Et l'enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir la bonne grand-mère le plus longtemps possible. La grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n'y avait plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin: c'était devant le trône de Dieu.
Le lendemain matin, cependant, les passants trouvèrent dans l'encoignure le corps de la petite ; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire ; elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d'autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d'un paquet d'allumettes.
- Quelle sottise ! dit un sans-coeur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ? D'autres versèrent des larmes sur l'enfant; c'est qu'ils ne savaient pas toutes les belles choses qu'elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, c'est qu'ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant dans les bras de sa grand-mère la plus douce félicité.

Joyeux Noël et bonne et heueuse année à tous

Comments

[lydia]

Mon conte de Noël
C'est une nuit très sombre et dans le brouillard apparaît la figure d'un vieil homme habillé de rouge. C' est le Père Noël et semble perdu dans l'épaisseur du bois enneigé. Il commence à être désespéré parce qu'il n'arrivera pas à temps avec le cadeau spécial que lui a demandé Claire, la petite fille d'une famille très humble qui habite au sommet de la montagne: un dernier rayon de soleil pour sa vieille chatte Mimi qui est moribonde.

Le Père Noël voit quelque chose bouger dans la neige et bientôt apparaît un petit chien en remuant la queue qui semble l'inviter à le suivre. Ils marchent et marchent de par le bois, les deux sont fatigués et ont très faim. Arriveront-ils à temps avec le cadeau pour Claire ?. Quand leurs forces commencent à s'évanouir ils voient tout à coup dans le ciel une étoile très brillante . Le Père Noël se souvient alors de l'histoire que ses amis les trois Rois Mages lui ont racontée et décide de suivre l´étoile.

L'étoile avance et se dépose sur un sapin, le chien commence à aboyer après avoir découvert un paquet avec une étiquette où on peut lire : Père Noël. C'était le dernier chose à laquelle il pouvait s'attendre, un cadeau de Noël pour lui même. Quelle surprise !, quand il ouvre le cadeau, il se rend compte qu´il y a le meilleur dîner qu'il pouvait imaginer pour reprendre des forces. Allez, mon petit chien, dépêche-toi, nous ne pouvons pas perdre de temps!.

L'étoile apparaît de nouveau et ils la suivent, marchent et marchent jusqu'à ce qu'ils distinguent quelques lumières au loin. C'est une maison et le chien court vers la porte. Le Père Noël se cache parce qu'il ne veut pas être découvert. Claire sort et prend entre ses bras le chien : mon petit ami, tu t'es perdu!. C'est un miracle que tu sois ici avec nous!. Entre, Mimi est très malade et elle sera contente de te voir!. Le chien semble triste parce qu'il ne veut pas perdre sa copine de jeux près de laquelle il a grandi.

le Père Noël prie pour que la chatte résiste jusqu'au jour suivant. Finalement, les lumières s'éteignent dans la maison et ils vont tous dormir. Le Père Noël descend par la cheminée et se retrouve avec le chien qui lèche sa main en signe de remerciement pour l'aoir ramené à son foyer. Il laisse ses cadeaux dans les chaussettes et dit au revoir à son compagnon de voyage. Adieu, mon petit ami!, prends soin de cette famille!.

Le jour se lève. Le soleil n´a jamais brillé comme aujourd´hui. Des milliers de personnes ouvrent leurs cadeaux dans le monde entier mais le Père Noël ne peut pas écarter ses yeux de la petite Claire, sa vielle chatte Mimi et son chien qui s´embrassent, peut-être pour la dernière fois de leur vie.


Susana Durán

[lydia]

Le pensament d´un fil á Noël
J´ai eté un peu méchant, je le sais. En plus tous me le disent et ils m´ont averti que pour ça, le Père Noël ne m´apportera aucun cadeau.
Rufo, mon chien, mon ami, et mon complice, est à côté, très sérieux et peut être il se sent un peu coupable de ma tristesse.
Il y a quelques jours, j´ai menacé Sylvie, notre voisine. Je lui ai dit que si elle ne me donnait pas ses billes, Rufo la mordrait.
Maman a tout remarqué , et elle m´a puni sans dîner. Mais cette conne de Sylvie... elle le méritait! Elle se moque toujours de moi parce que je n´ai pas de jouets.
Papa dit qu´il faut que je travaille si je veux les avoir, qu´ils n´ont pas l´argent.
Je regarde par la fenêtre et je peux voir qu´il commence à neiger, et les lumières de la ville, toutes belles, me rappellent que nous sommes á Noël.
Demain matin nous serons le 25 Décembre et je ne sais pas pas ce qui se passera.
Il est 22 heures. J´ai sommeil, et pendant que je
m´éloigne petit à petit dans le monde des rèves, on entend une chanson...
Mais si je ne suis pas en train de dormir!!! Ce n´est pas un rêve!!
Ce que j´écoute ce sont les voix de ma famille.
Je sors la tête par la porte de ma chambre et... oui!!!
Ils sont tous lâ, au pied du sapin, en chantant et en riant. Il y a aussi beaucoup de cadeaux!!!
-Pablo!! Viens ici, le Pére Noël a laissé des choses pour toi!! . Dit maman.
-J´y vais, tout de suite!!
J´ai faim, il y a un gâteau sur le table, mais en ce moment je ne peux pas perdre de temps.
Moi et Rufo aussi, nous te promettons que nous ne serons jamais plus méchants.

Posté par Eva, 30 janvier 2008 à 15:11

[lydia]

Noël, le sapin.
Contrairement à la plupart des plantes, Noël le sapin est né dans un pot en plastique noir. Il y a grandi, et bien qu'il eût des racines très courtes, il était heureux parce qu' il avait les feuilles les plus brillantes et vertes du jardin. Le jardinier s'occupait de lui, et tous les matins quand il l'arrosait il disait que Noël était le plus beau sapin qu' il n'ait jamais eu et qu'il irait dans un bon foyer. Noël n'en avait jamais eu un, donc il ne savait pas ce que c'était mais il croyait que cela devait être une chose merveilleuse et probablement mieux que la campagne. Il mourait d'impatience d'aller à cet endroit mystérieux.

Les jours passaient et Noël a grandi très rapidement. Un froid jour d’hiver, quand il a dépassé la hauteur des hommes, Noël a été emmené chez les Bûcherons où il a été placé dans une grande salle de séjour, entre une fenêtre et la cheminée. Noël a été reçu avec joie par toute la famille qui l’a décoré avec de boules, des lumières et des guirlandes. Malgré tout cette générosité, Noël était déçu parce que ce n’était pas ce qu’il attendait. Il n’y avait pas de soleil ni d’air frais, même pas près la fenêtre. Le pire de tout arrivait de nuit, quand les hommes brulaient du bois dans la cheminée. Noël craignait le feu, et il faisait trop chaud pour lui.

L’unique but de Noël dans cette maison était de montrer au Père Noël où laisser les cadeaux. "C'est bizarre ce Père Noël, il doit être bête ou quelqu'un de méchant qui veut que tous les sapins mourions", pensait Noël. Au cause de sa tristesse, il est tombé malade. Il a perdu l' appétit, il n’avait plus faim et la plupart de ses feuilles sont tombées.

En janvier, la famille a pris toutes les décorations de Noël et les a jetées dans la rue. La neige froide tombait sur ses branches, et la basse température l' a fait sentir mieux.

Un enfant qui promenait son chien a vu le sapin."Ce n’est pas un bon endroit pour vous", lui a dit l’enfant, et il a pris Noël et l' a planté dans un trou que son chien avait fait dans un parc. Pendant quelques années le garçon est allé tous les jours voir l’arbre et quelques fois il lui offrait une bouteille d’eau. Noël à nouveau était heureux et actuellement c' est le plus grand arbre de toute la ville. Pour remercier l'enfant qui a pris soin de lui, Noël n'arrête pas de produire des pommes de pin pour les lui offrir.

Posté par Fernando Dávila, 28 janvier 2008 à 14:59

[Amaia Yarza]

conte du noël
CONTE DE NOËL PAR AMAIA YARZA (janvier 08 ; EOI)

Il était une fois une grande forêt de sapins. Elle était située au pied de la montagne, où les sapins grandissaient. Mais tous? Non! Il y avait un petit sapin qui ne pouvait pas grandir à cause de l’ombre créée par les autres sapins. Le peit sapin était triste, les autres se moquaient de lui, il se sentait seul dans la grande forêt.

Mais, un matin tout a changé. Des hommes sont arrivés avec les outils pour couper las sapins. Les hommes ont commencé à couper les plus grands sapins, après les moyens. Quand le travail a fini, il restait seulement un sapin; le petit sapin.

Un des hommes a demandé s’ils allaient le couper; mais le chef a répondu qu’il devait le laisser parce que il était trop petit pour tirer du bois.

Pendant que les hommes partaient, le petit sapin a commencé à pleurer. Sa famille avait disparu, il était vraiment seul. Il a plu toute la nuit, jusqu’au premier rayon de soleil qui est apparu à l’horizon. Pour la première fois, il a senti le chaleur du soleil. Une chaleur triste et vide. Comment pouvait un sapin vivre sans forêt? comment pouvait le petit sapin grandir s’il avait faim? faim de compagnie! Les larmes qui parcouraient le tronc mince du sapin, ont créé un ruisseau. Un ruisseau bruyant qui criait des mots du douleur. La peine est arrivée jusqu’aux oreilles d’un chien qui courait par la montagne. Le chien n’a pas pu sopporter autant de tristesse, et il s’est approché afin de savoir ce qui se passait.

Là où s’était trouvé la grande forêt du sapins, le chien a vu le petit sapin seul et le ruisseau. Le chien a voulu le réconforter.

-Qu’est-ce qui t’arrive? – A demandé le chien.- Es-tu malade? Pourquoi pleures-tu?
-Tu ne te rends pas compe! A répondu le sapin.- La forêt a disparu! Les hommes sont venus et ont tué toute ma famille. Elle me manque.
-Mon petit ami, ne pleure plus! – A réhorqué le chien.- On va trouver une solution pour que tu ne sois pas seul. Je pars, mais je reviendrai bientôt
-S’il te plaît! Ne me laisse pas seul! Pleurait le sapin de nouveau.

Plusieurs jours se sont écoulés, sans nouvelles du chien. Le sapin n’a pas eu d’espoir. Cependant, un jour le chien est retourné et il n’était pas seul. Avec lui venait un homme! Un homme grand, qui était en costume rouge et qui avait une longue barbe blanche.

Le homme s’est adressé au petit sapin, et il lui a dit qu’il avait un cadeau pour lui. Il lui a expliqué qu’il avait entendu sa triste histoire et qu’il voulait le recompenser pour tous es malheurs que le petit sapin avait souffert dans sa vie. Le petit sapin avait peur de ce grand homme, et il se demandait ce que serait son cadeau. Toute sa vie avait été désastreuse.

-Mon petit ami, fermez-vous les yeux- A dit l’homme.- Je vais vous donner votre cadeau, celui qui vous désirez le plus. Je vais vous envoyer à un lieu où vous serez hereux.
-Mais, où? Je ne pourrai jamais être hereux- Se demandait le sapin.

Le homme lui a rèpeté de fermer les yeux et de rester tranquile, puisque tout irait bien. Finalement, le petit sapin a fermé les yeux. Un instant après, il a entendu un grand bruit. Nerveux, il a ouvert les yeux et il était dans un autre lieu. C’était un jardin, à côté d’une maison, dans laquelle il y avait beaucoup de fleurs et plusieur sapins. C’était incroyable! il était hereux une autre fois, tout grâce à l’homme. Il devait lui remercier.

-Brave homme! Merci bien! -A-t-il dit.- Je suis finalement heureux. Je ne l’oublierai jamais! Dites-moi votre nom. Je dois savoir qui a été mon saveur.
-Oh! Petit sapin!- A exclamé l’homme.- Je suis fou de joie! Vous serez bien ici! Jo!! Jo!! Mon nom!!! Jo!! Jo!!! Tout le monde me connaît, par contre personne ne m’a vu!! Jo! Jo!! Vous êtes le premier, mon petit sapin ! Je suis,....le PÈRE NOËL!!! et je serai près de vous toujours.

À ce-moment-là, Père Noël a disparu et les lumières de la maison se sont allumées et la neige a commencé à tomber.
amaia - email : txikitina@hotmail.com

[Katerina Fotiadi]

C’est le 24 décembre. Pierre est encore à Madrid, à cause de son travail. Aujourd’hui, à 11 heures, son entreprise presente à un client la proposition finale d’un projet très important et lui en tant qu’architecte est responsable de ce projet. Comme il le savait, il a acheté son billet d’avion à Paris pour l’aprés-midi du même jour, avec 3 mois d’avance. Il voulait passer cette nuit chez ses parents, pour y faire la grasse-matinée le 25 décembre, comme quand il était petit.

Pierre est un homme intelligent, avec un niveau intelectuel très haut, avec des études d’architecture à Paris, un mastaire à Londres, un travail à Madrid envié par tout le monde depuis 2 ans et donc avec beaucoup d’argent. En revanche, il n’est pas heureux. Il travaille beaucoup, il n’est pas marié et il habite loin de sa famille. En general, il essaie de ne pas y penser, mais pendant les fêtes de Noël, c’est la pensée qui plus le fatigue.

Pendant la reunión avec le client il n’arrète pas de penser à son voyage à Paris. Il est déjà 12 heures et il doit être à l’ aeroport à 3 heures. Il ne peut rien faire et il doit attendre. Il participe dans la réunion mais il n’est pas là. Son esprit est déjà à côté de sa famille, il mange les plats de sa mère, il embrasse les fils de son frère, il joue aux cartes avec son père, il regarde la bûche de Noël avec ses lumières, il ouvre ses cadeaux. Il est ravi. Son corps est très fatigué, mais il a de la patience. Finalement la reunion finit et il sort avec sa valise à la main. Il prend un taxi et il arrive à l’ aeroport.

Un peu après il se rende compte que son vol est en retard. “Ce n’est pas possible”, se dit-il. Il fait mauvais, il y a beaucoup de neige et il y a un problème avec la circulation de tous les avions. Il choisit un banc, il s’asseoit et il regarde les gens qui passent. Tous parraissent heureux, les péres avec leurs enfants, les enfants avec leurs grand-parents. Et il est seul. Sans sa famille Noël n’est rien du tout. Il commence à songer et il fait un voyage au passé, il retourne au jour où son pére lui a dit que le Père Noël n’existait pas. Il avait 7 ans. Il était vraiment fâché! À ce moment-là, pour lui Noël était le Père Noël, les vacances d’ école, beaucoup d’ heures à jouer avec les amis, les cadeaux. Mais il ne comprennait pas la chose la plus importante. Noël est au fond une opportunité pour être avec la famille, pour donner aux parents et recevoir d’eux un peu d’amour, pour s’ arrêter à penser aux problèmes du monde. Le plus important n’est pas les cadeaux, le boir et le manger excessivement, mais la santé, l’amour, le bonheur et l’amitié.

Pierre a eu un jour long et il est bien fatigué. Il appuye sa tête sur le dossier du banc et perdu dans ses souvenirs, il s’endort. Quand il se réveille, il n’est pas à l’ aeroport. Il est couché sur son lit, chez ses parents, à Paris, c’est le 25 décembre, c’est Noël et ........... il a 7 ans! Oui, c’est vrai, il a rêvé de l’avenir! Oui, maintenant il se souvient. Hier, son père lui a dit que le Père Noël n’existait pas! Il était vraiment sérieux quand il lui a annoncé: “C’est une chose que tu dois savoir. Le Pére Noël est un mensonge, il n’existe pas! Et comme cette année tu n’as pas été un bon garçon, tes parents ne te feront aucun cadeau. Ce qu’ il ne pouvait pas supporter hier, lui parait juste en ce moment. C’était vrai. Il a été un garçon horrible. Il s’habille, il descend l’escalier et il regarde la bûche de Noël. Oui, maintenant il se rend compte. Le sapin est le symbole du bonheur. Il n’a pas reçu de cadeaux mais il est fou de joie. Avec l’enfant Jesús lui aussi est né de nouveau. Il ouvre la porte de sa maison et sort. Il fait du soleil. Il voit dans la rue un chien blessé qui a faim. “C’est mon cadeau de Noël”, pense –t- il. Dés maintenant tout sera différent.......